La passion de Johanna pour l'ingénierie l'a menée à Kanthal

Johanna Mörtberg, qui a grandi dans une ferme entourée de tracteurs, n'était pas étrangère aux machines. Après avoir rejoint Kanthal, suite à des études axées sur le développement durable, elle est désormais en contact quotidien avec des processus de production lourds. « Ce sont les possibilités d'amélioration environnementale qui m'ont en partie attirée vers cette industrie », déclare-t-elle.

« « Il n'y a pas eu de moment de révélation pour moi en réfléchissant à ma future carrière, mais je savais que je voulais suivre des études techniques », déclare Johanna, évoquant son déménagement de l'intérieur nordique peu densément peuplé de la Suède vers la ville industrielle de Luleå, sur la côte baltique, pour étudier le génie chimique, avec une spécialisation dans la valorisation durable des minéraux et métaux.

Le programme de l'Université de Luleå axé sur la durabilité l'a attirée. En y réfléchissant, elle a réalisé que les industries minières et métallurgiques ont un grand potentiel pour contribuer à la transition écologique. « Plus les émissions sont importantes, plus l'opportunité de les réduire est grande », dit-elle.

Le projet Hybrit, qui vise la production d'acier sans émissions de fossiles, en est un bon exemple, souligne-t-elle. « Le remplacement du carbone par de l'hydrogène pour réduire l'oxyde de fer permet d'utiliser des sources d'énergie renouvelables pour la production », dit-elle. « Autre exemple, nos produits Kanthal pour les systèmes de chauffage électrique, qui offrent une alternative à d'autres types de sources de chaleur. »

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Une partie de son diplôme à Luleå comprenait un stage en 2016 dans une entreprise de recherche à Johannesburg, en Afrique du Sud, un centre névralgique de l'industrie minière mondiale. « Le stage couvrait tout, de la minéralogie et du traitement des minéraux à l'hydrométallurgie et la pyrométallurgie, qui sont différentes méthodes pour séparer les matériaux précieux, tels que les métaux, des matériaux moins précieux », explique-t-elle.

« J'ai aussi passé une partie de mon séjour en Afrique du Sud à approfondir mes connaissances sur les fours électriques, un secteur où Kanthal est considéré comme un leader mondial dédié à l'électrification des systèmes de chauffage », complète-t-elle.

Johanna a rejoint Kanthal en 2018 en tant que développeuse de processus dans l'unité de production à Hallstahammar, en Suède. La courbe d'apprentissage a été abrupte. « Bien sûr, j’étais nerveuse au début, mais ça vaut toujours le coup de saisir les opportunités quand elles se présentent », explique-t-elle.

Après avoir discuté avec ses anciens camarades de classe qui travaillent dans des domaines spécialisés au sein d'autres entreprises, Johanna a réalisé les bénéfices de sa participation à l'ensemble du processus de production. L'opportunité d'apprendre est toujours présente, dit-elle, grâce à des collègues exceptionnels qui sont disposés à enseigner et à partager leur expertise. En fin de compte, elle est motivée principalement par le désir d'apprendre et de progresser, tout en gardant la durabilité comme objectif principal.

« Un aspect du travail sur la durabilité est que ce concept est évolutif ; ce qui est considéré comme durable aujourd'hui pourrait ne plus l'être dans un ou deux ans. Je pense que nous devons remettre en question tous les aspects possibles pour progresser », explique-t-elle. « Travailler dans ce domaine soulève de nombreuses questions complexes, ce qui explique en partie pourquoi je le trouve si intéressant. »

« L'essentiel est de maintenir une perspective globale sur toute la chaîne d'approvisionnement et d'exercer des exigences non seulement sur nous-mêmes mais également sur nos sous-traitants », précise-t-elle. « Cela inclut, par exemple, de se pencher sur l'origine de nos matières premières ainsi que d'investir du temps et des recherches pour améliorer nos processus et produits. »

« La durabilité est un objectif évolutif, mais il ne fait aucun doute que cette industrie apportera une contribution significative », conclut-elle. « On peut toujours s'améliorer et faire mieux. »

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